Benoît Famy
« Je discute avec des informaticiens et des financiers »
« Mon périmètre d’action est très vaste puisqu’il couvre les questions stratégiques de l’organisation informatique, les schémas directeurs que nous souhaitons développer, et le maintien opérationnel des solutions du quotidien, explique Benoît Famy. Je dois discuter avec des informaticiens et des financiers. J’ai une double casquette. » Concrètement, le responsable de la pratique financière agit sur plusieurs fronts – la rentabilité des investissements possibles, les relations avec nos partenaires comme les banques et les éditeurs, les obligations légales – tout en s’assurant de la qualité, de la validité et de la visibilité de tous les flux d’information. « Tous les matins, résume-t-il, nous ne savons jamais ce qu’il y aura de nouveau ! »
« Nous travaillons à rationnaliser nos outils »
Un chantier emblématique a été la création de France Messagerie, pendant laquelle « il fallait préserver la continuité des flux d’information avec les clients, les relevés de presse hebdomadaires, les relevés éditeurs, les ventes, tout en appliquant les nouveaux barèmes ». Aujourd’hui, l’évolution de l’entreprise et de son environnement implique de nouveaux projets : « Nous travaillons à rationaliser les outils pour la finance, le commercial, la logistique et les flux d’information, dit-il. Dans le cadre de notre marché, il faut limiter nos coûts fixes, les rendre variables ou, mieux, les réduire. Nous devons donc éviter les outils qui font doublon, soit en en choisissant un seul, soit en les regroupant dans une solution alternative. »
Une multiplicité d’expériences
Issu d’une formation financière à l’ESC Bordeaux, Benoît Famy a exercé dans les télécoms, la banque, chez un équipementier automobile, et onze ans chez Bureau Veritas pendant lesquels il a parcouru le monde entier, avant de se lancer à son compte dans l’aventure immobilière. Une multiplicité d’expériences dont il tire profit depuis son arrivée dans le secteur de la presse en décembre 2019. « J’ai été confronté à des formes de travail très différentes qui me permettent, je crois, de rester calme, serein et toujours positif. Je sais faire le tri entre l’important et le superflu. » Quant à la presse, Benoît est fasciné par la force logistique qui permet de trouver des quotidiens imprimés à 2 heures du matin dans 21 000 points de vente cinq heures plus tard. Il tient aussi au papier : « Ça me gênerait que tout soit dématérialisé sur écran. Un journal, on se le passe entre amis, dans le train ou en vacances. J’aime l’objet et sa finalité. »